CRÉATION / 2020

C’est le récit d’une initiation : celle d’une jeune journaliste, Salwa, désertant sa vie parisienne pour couvrir les soulèvements en Tunisie connus sous le nom de  « révolution de jasmin ».
Happée par le désir d’être au coeur de l’Histoire, elle se lie à de jeunes militant.e.s et découvre la violence du cadre dans lequel on voudrait les maintenir.
Elle écrit, interroge, photographie, publie pour créer un pont entre ses deux pays.
Son travail journalistique va rapidement s’ouvrir, à son insu, sur une quête plus personnelle, celle d’un héritage perdu. Son père meurt. Elle accompagne la transformation du pays dans lequel il est né.

À quel engagement mène la mise en récit du monde ?

« L’écriture de ce spectacle répond à la nécessité de se saisir de cette question : À quel engagement mène la mise en récit du monde ? Elle est au cœur de l’écriture. Au cœur de la fable, aussi.

Le travail d’écriture a engagé de nombreuses rencontres en France et en Tunisie : des journalistes, des chercheurs, des étudiants, des militants de différentes régions, de différents milieux.

Il s’agissait de recueillir les débats qui animaient alors les militants au sein des syndicats et de chercher, dans la vague révolutionnaire, des histoires singulières. Si les manifestants de la capitale et des régions déshéritées de Kasserine ou Gafsa scandaient les mêmes slogans, tous n’étaient pas en prise avec les mêmes enjeux.

Mais au-delà du travail de recherches, le propos de la pièce n’est pas de restituer des événements, mais de reprendre le souffle, l’énergie transformatrice qui s’est emparée de tout un pays pour nous redonner des puissances ici, aujourd’hui. »

Sarah M.

Après Du sable et des Playmobil® – fragment d’une guerre d’Algérie, Notre sang n’a pas l’odeur du jasmin est le deuxième volet d’un cycle de recherche initié par Sarah M. et sa compagnie sur la rencontre entre nos histoires singulières et la grande Histoire de part et d’autre de la Méditerranée.

Une création écrite et mise en scène par Sarah M.
à partir d’entretiens, de souvenirs et de rêves inachevés.
Dramaturgie : Zelda Bourquin
Création lumière et régie générale : Antoine Duris
Création sonore : Martin Poncet | Enregistrement des voix : Axel Nouveau
Surtitrage : Benjamin Cognet
Construction décor : Margaux Michel
Avec : Gabriel Acremant, Anna Jacob, Jean Joude, Adil Laboudi, Amdi Mansour, Théodora Sadek
Et les voix de Sylvie Debrun, Françoise Lepoix.
Production & diffusion : Éléonore Damoison


Production : Compagnie Beïna | Coproduction : Théâtre Paris-Villette
Soutiens : Beaumarchais-SACD, ARTCENA, la SPEDIDAM, société de perception et de distribution gérant les droits des artistes interprètes, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
Accueil en résidence : Théâtre l’Échangeur et Grand Parquet, maison d’artistes du Théâtre Paris-Villette.

Ce texte est lauréat de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD de l’aide à la création de textes dramatiques ARTCENA

© Filipe Roque (pour la photo)

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