UN OISEAU À L’AUBE de Jocelyn Danga 

Création le 23 Janvier 2025 – Théâtre du Château, théâtre de la ville d’Eu

La pièce est éditée aux éditions Passage(s).

Un Oiseau à l’aube – Dossier Artistique

 

RÉSUMÉ

23H30.

Maud est dans sa chambre et ne dort pas. Elle se ronge de l’intérieur. À ses côtés, une présence. Son époux. Lui dort d’un sommeil profond, ronfle et hante ses nuits de sa respiration lourde. 

Maud est mariée à un homme violent. Au début « ça allait », et puis les premières insultes, le premier coup. Au fil du temps elle est devenue un fantôme – une marchandise à disposition – comme elle se définit, elle n’est plus rien.

Et le corps se consume de l’intérieur, il hurle par l’incapacité à dire sa douleur.

Pour échapper à cette réalité elle avale des médicaments, beaucoup.

Pour survivre, Maud met en place un système. Elle écrit en cachette, des lettres qu’il ne lira pas. Une boite est cachée sous son lit ; sa boite à secrets pour y collecter par écrit ses mots faits de douleur et de colère.

Et pour bien garder son secret…elle avale les pages noircies compulsivement… A s’en détruire le ventre. 

 

NOTE D’INTENTION

Cette création se veut une plongée dans la psyché d’une femme victime de violence conjugale. Ce texte poétique, ciselé et morcelé rend compte de la fragmentation de la pensée qui s’opère lors d’un traumatisme lié à la violence subie. C’est cet endroit de l’espace mental qui m’intéresse, parce que c’est un endroit radical et dérangeant dans le chemin qu’il propose aux spectateur.ice.s.

Le plateau sera entièrement recouvert d’un tissu blanc, cette matière représente l’espace du lit tel que Maud se le représente. Disproportionné, avalant tout l’espace, dangereux car il engloutit tout.

Sous les draps, un corps se met en mouvement, il tente de s’extraire sans bruit afin de ne pas réveiller l’homme en pleine nuit. Maud observe son bourreau et se demande comment il fait lui pour dormir si calme alors qu’elle est détruite?

Notre recherche s’emploie à traverser le texte en voix et en corps, un corps en mouvement, parfois dansé, pour rendre compte de toute la force qu’il faut mobiliser pour fuir, et se reconstruire ailleurs.

 

avec: Kristel Largis-Diaz

chorégraphie et mouvement scénique: Ingrid Estarque

musique: Pierre-Jean Rigal

scénographie et lumière: Antoine Franchet

costumes: Camille Pénager

régie générale: François Aubry

administration: Nadia Mainson

accompagnement: Le Bureau des Filles

SAISON 2023-2024:

Résidences de création:

  • du 9 au 12 septembre 2024 : La Fonderie, Le Mans
  • du 21 au 26 octobre 2024 : Fabrique Chantenay, Nantes
  • du 6 au 12 janvier 2025 : Espace Marc Sangnier, CDN Normandie-Rouen

 

Production: Compagnie KonfisKé(e)

Coproductions: Scène Conventionnée Le Passage, Fécamp – Théâtre du Château, théâtre de la ville d’Eu.

Avec le soutien de: la DRAC Normandie, la Région Normandie, la Coopération Itinéraires d’artiste(s)

La création bénéficie de l’Aide à la maquette de la région Normandie, du soutien du Théâtre de l’Etincelle dans le cadre des Esquisses et de la Ville de Rouen dans le cadre de l’Aide au Conventionnement triennal.

dossier artistique

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